Le Trône de Fer, l’Intégrale, tome 1

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Le Trône de Fer, l'Intégrale, Tome 1

George R. R. Martin

Vous connaissez tous Game of Thrones, la série qui a divisé les fans plus que n’importe quelle élection présidentielle. Entre ceux qui crient au génie et ceux qui jurent que la série s’est vautrée dans la boue dès la saison 5, les débats font rage depuis des années. C’est pire que les Dreyfusards contre les anti-Dreyfusards, mais en plus sanglant et avec des dragons. Je ne sais pas trop dans quoi je me suis lancé en écrivant cette chronique, c’est un sujet aussi vaste et complexe qu’un champ de bataille de Westeros, mais tentons l’aventure !

Le livre, Le Trône de Fer, c’est le Saint Graal pour les fans de la première heure. C’est là-bas que tout a commencé, avant que les scénaristes ne décident de prendre des raccourcis et de tuer des personnages pour le plaisir de nous faire souffrir. Mais ne vous y trompez pas, même si la série a parfois déçu, le livre reste une œuvre majeure de la fantasy.

Pourquoi lire le livre ?

  • Pour retrouver les sources : Découvrir l’histoire originale, sans les raccourcis et les adaptations nécessaires à la télévision.
  • Pour approfondir l’univers : Martin prend le temps de développer son monde, ses personnages et ses intrigues avec une richesse que la série n’a pas toujours réussi à retranscrire.
  • Pour se faire sa propre opinion : Vous pourrez ainsi juger par vous-même si la série a trahi l’œuvre originale ou si elle l’a simplement adaptée à un public plus large.

Et les points faibles, alors ?

  • C’est lent et long : Préparez-vous à passer du temps dans Westeros. Par rapport à la série, le rythme est plus lent. Martin prend son temps pour poser les bases et développer ses personnages. L’intrigue est complexe et les personnages nombreux, ce qui peut parfois demander un petit effort de concentration.
  • C’est dense : L’univers est complexe et les intrigues nombreuses. Il faut parfois s’accrocher pour tout suivre.
  • Ce n’est pas toujours facile à lire : La prose de Martin est riche et parfois un peu archaïque, qualité ou défaut, c’est à chacun de voir. Les changements de points de vues à chaque chapitre ont de quoi faire perdre la tête et frustrer ceux qui veulent connaitre la suite, mais doivent attendre que ce soit de nouveau au tour du personnage de s’exprimer.

En bref, « Le Trône de Fer », c’est comme un bon vin : il faut du temps pour l’apprécier pleinement. Si vous êtes prêts à plonger dans un univers sombre et complexe, où la trahison est monnaie courante et où les morts sont nombreuses, alors lancez-vous ! Mais attention, une fois que vous aurez commencé, vous ne pourrez plus vous arrêter.

trone de fer

Thèmes importants

Le pouvoir, l'ambition, la famille et la loyauté.

Le Trône de Fer : un jeu de chaises musicales mortel

Dans Westeros, le pouvoir, c’est comme une partie de chaises musicales, sauf qu’à la place de la musique, c’est le coup de grâce d’un assassin qui met fin à la danse. Chaque personnage, du plus humble serviteur au plus grand seigneur, rêve de s’asseoir sur le fameux Trône de Fer. Mais attention, ce trône est un siège éjectable : une fois dessus, on ne sait jamais quand on va en prendre plein la figure !

Les Lannister : une famille à problèmes (mais on les aime quand même)

Les Lannister, boîte de chocolats ou Kinder surprises : on ne sait jamais sur quoi on va tomber, mais c’est souvent amer et plein de surprises. Cette famille est un véritable nid à vipères où la loyauté est un concept aussi abstrait que les dragons pour un paysan.

Cersei, la reine régente, est une mère poule aux instincts de survie exacerbés. Son amour obsessionnel pour ses enfants est d’une possessivité malsaine. Prête à tout pour les défendre, même à prendre des décisions cruelles, elle n’hésitera pas à nuire aux autres, y compris à ses propres enfants, si elle pense que cela est nécessaire pour assurer leur survie et la sienne.  Jaime, son jumeau, le bad boy de la famille a beau être beau et fort, il a un sérieux problème de consanguinité. Quant à Tyrion, le lutin, c’est clairement le personnage préféré de tout le monde. Intelligent, sarcastique et bourré de complexes, il est le seul Lannister qui a un peu d’humanité.

Tyrion Lannister : un monstre ou un génie mal compris ?

Tyrion est un personnage fascinant, génie politique, buveur invétéré et un observateur lucide de la société, il est à la fois victime et bourreau. Souvent perçu comme un monstre à cause de sa difformité, il est en réalité une victime de la cruauté de sa famille. C’est un peu comme si on blâmait un chat noir pour avoir renversé un vase : c’est peut-être lui qui l’a fait, mais c’est surtout la gravité qui est à blâmer !

Le pouvoir corrompt-il absolument ? C’est la question que pose le personnage de Tyrion. Bien qu’il soit capable de grandes cruautés, il est aussi capable de compassion et de loyauté. Tyrion est un personnage ambivalent qui nous rappelle que les êtres humains sont rarement tout noir ou tout blanc. Pensez à une pizza (oui, je sais, c’est probablement la première chose à laquelle on pense en pensant à Tyrion) : on peut aimer la croûte et détester les olives, mais ça reste une pizza.

Les Stark : L’honneur, c’est bien joli, mais ça ne paie pas les factures (ni les vengeances)

Les Stark, ils sont tous entrés dans les scouts : ils ont un code d’honneur, une boussole morale bien à eux. Eddard Stark, le papa, c’est le chef scout en chef, un mec intègre à en crever. Mais quand les problèmes arrivent, tu sais, genre quand toute ta famille se fait massacrer et que tu te retrouves à jouer à cache-cache avec des assassins, l’honneur, il devient encombrant, comme un vieux manteau d’hiver : sympa pour les soirées au coin du feu, mais pas très pratique pour courir après un tueur en série.

Les enfants Stark, eux, vont vite comprendre que la vie, à Westeros, c’est pas un conte de fées. Sansa, la princesse carrément naïve, va vite déchanter quand elle va réaliser que les princes charmants, ça n’existe pas vraiment. Arya, elle, va se transformer en petite ninja enragée, prête à tout pour venger sa famille. Et Jon Snow, le bâtard, va devoir se faire une place dans ce monde de brutes, tout en essayant de garder un peu de sa candeur.

En gros, l’honneur, c’est bien joli, mais quand tu te retrouves à te battre pour ta survie, tu peux vite te rendre compte que c’est un luxe qu’on peut difficilement se permettre. Les Stark, qui étaient les champions de l’honneur, vont devoir faire des choix difficiles, parfois même se salir les mains. Et c’est ça qui est intéressant : voir ces personnages, aussi nobles soient-ils, être confrontés à la réalité et devoir prendre des décisions qui vont à l’encontre de tout ce qu’ils croyaient.

Alors, la prochaine fois que quelqu’un te parle de l’honneur, souviens-toi des Stark. C’est bien beau d’avoir des principes, mais quand les loups hurlent à ta porte, il vaut mieux savoir se défendre.

Et les autres ?

Les Baratheon, les Targaryen, les Greyjoy… tous ces personnages sont animés par le même désir : le pouvoir. Ils sont prêts à tisser des alliances, à trahir leurs amis, à sacrifier leur famille pour atteindre leur but. Dans Westeros, la fin justifie toujours les moyens, et les morts sont légion.

La morale et l'éthique : un jeu de dupes

Dans Westeros, la morale est un concept aussi élastique que le cuir d’un dragon. Ce qui est considéré comme noble à Winterfell peut être perçu comme une faiblesse à Port-Réal. Chaque région, chaque famille, a ses propres codes, ses propres valeurs. C’est un peu comme si chaque royaume avait inventé son propre jeu de société, avec des règles qui changent sans cesse. L’hypocrisie règne en maître : les personnages prônent l’honneur, la loyauté, mais n’hésitent pas à trahir leurs proches pour préserver leur pouvoir. Dans ce monde où la survie du plus fort est la loi, la morale est souvent sacrifiée sur l’autel de l’ambition.

La nature humaine : un kaléidoscope de contradictions

Le Trône de fer est un miroir sans tain qui reflète la complexité de l’âme humaine. Les personnages ne sont ni tout blancs ni tout noirs. Ils sont tiraillés entre leurs désirs les plus sombres et leurs idéaux les plus nobles. Un Tyrion Lannister, par exemple, est à la fois un génie politique et un monstre blessé par la société. L’environnement dans lequel ils évoluent façonne leur personnalité. Les enfants élevés dans la violence sont plus susceptibles de devenir violents à leur tour. Mais la nature humaine est aussi capable de résilience, d’amour et de compassion. Le pouvoir, cette drogue puissante, peut corrompre les âmes les plus pures, mais il peut aussi révéler la véritable nature des hommes.

En somme, Westeros est un terrain de jeu où les valeurs morales sont sans cesse remises en question. C’est un monde où la ligne entre le bien et le mal est floue, où les héros d’aujourd’hui peuvent devenir les méchants de demain. Et c’est précisément cette ambivalence qui rend cette saga si fascinante. Car en fin de compte, le Trône de Fer nous rappelle que nous sommes tous capables du meilleur comme du pire, et que nos choix ont des conséquences qui résonnent à travers les âges.

La guerre et la paix : Quand les dragons sortent les griffes

Dans Westeros, la paix, c’est comme le végétarisme chez les lions : une notion totalement étrangère. Les personnages de cette saga sont des guerriers, des stratèges, des manipulateurs. Pour eux, la force est la seule loi qui compte. Alors, quand on leur propose de faire la paix, ils rigolent généralement et sortent leur épée.

Au final, la guerre, c’est le sport national de Westeros. Les personnages se battent pour le pouvoir, pour l’honneur, pour la vengeance… et parfois, juste pour le plaisir de voir le sang couler. Alors, si vous cherchez un endroit paisible pour passer vos vacances, on vous conseille vivement d’éviter Westeros.

Pourquoi tant de haine ?

  • Le trône, cet objet du désir : Le fameux Trône de Fer, c’est le dernier cookie dans le pot. Chacun veut en avoir une miette, mais il n’y en a plus pour tout le monde.
  • Les familles, ces clans rivaux : Les Stark, les Lannister, les Targaryen… autant de noms qui évoquent des histoires de vengeance, de trahison et de querelles ancestrales. C’est un peu comme si les clans écossais et irlandais avaient décidé de régler leurs comptes sur un continent imaginaire.
  • Les dragons, ces petites bêtes sympathiques : Quand on a des dragons à sa disposition, c’est difficile de résister à l’envie de les sortir pour aller faire un tour de manège au-dessus de la capitale. Les Targaryen en savent quelque chose.
Le cycle de la vie et de la mort

Dans Westeros, la vie est une partie de Risk particulièrement mortelle. Chaque tour de jeu, c’est une nouvelle manière de trépasser : empoisonné par un verre de vin, percé d’une flèche dans l’œil, ou tout simplement écrasé par un géant. C’est un vrai concours de la mort la plus originale, et si par chance tu survives à un chapitre, ne te réjouis pas trop vite, car la mort, dans cette saga, c’est un abonnement à vie. Tu peux mourir, revenir (parfois), puis mourir à nouveau. C’est le cercle vicieux de la vie à Westeros : un éternel recommencement, mais toujours avec la même fin tragique. 

Conclusion du "Le Trône de Fer" : Et ils vécurent heureux... enfin, pas vraiment

Alors, on a suivi nos chers personnages de Westeros dans leurs péripéties, leurs trahisons et leurs morts plus ou moins glorieuses. Et qu’est-ce qu’on en retient ? Que dans cet univers, la morale, c’est un peu comme une carte routière déchirée : on s’y perd facilement. Le bien et le mal, c’est selon qui on demande. Un jour, tu es le héros, le lendemain, tu es le méchant. Martin s’est amusé à créer un monde où les règles du jeu changent à chaque chapitre.

Quant à l’être humain, et bien, on a pu constater qu’il était capable du meilleur comme du pire. Un jour, on pleure la mort d’un personnage qu’on adorait, le lendemain, on se réjouit de la chute d’un autre. C’est ça, la nature humaine : un beau bordel.

Et puis, il y a le pouvoir, cette drogue qui rend fou. Celui qui l’a, veut en avoir plus. Celui qui ne l’a pas, veut l’avoir. Et c’est là que ça se complique, car le pouvoir est comme une arme à double tranchant : il peut te rendre invincible, mais il peut aussi te détruire.

En résumé, le premier tome de « Le Trône de Fer », c’est s’embarquer pour des montagnes russe émotionnelle : des hauts, des bas, des rebondissements à n’en plus finir. Et à la fin, on se retrouve avec une seule certitude : dans Westeros, rien n’est jamais simple. Alors, à bon entendeur, salut !

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