Warren Buffett et l’art de décoder les états financiers : Un guide pour devenir riche (ou du moins, éviter la faillite)

décoder les états financiers
BUSINESS

Warren Buffett et l'interpretation des états financiers

Mary Buffet & David Clark

Mesdames et messieurs, bienvenue dans le monde merveilleux de la finance, où les chiffres dansent la salsa et les graphiques font du moonwalk ! Aujourd’hui, nous allons plonger dans l’univers fascinant de Warren Buffett, l’Oracle d’Omaha, le Beethoven du bilan, le Mozart des marges bénéficiaires. Oui, décoder les états financiers est un art. Accrochez-vous à vos calculatrices, car nous allons explorer le livre « Warren Buffett and the Interpretation of Financial Statements » , mais ne vous inquiétez pas, même si la finance fait peur à tout le monde, vous verrez que c’est moins douloureux que ça en à l’air.

Chapitre 1 : Le bilan, ou comment savoir si une entreprise a plus de dettes que votre ex

Warren Buffett, ce génie de la finance qui mange des hamburgers chez McDonald’s tous les matins (parce que, pourquoi pas ?), nous enseigne que le bilan est la pierre angulaire de l’analyse financière. C’est comme le selfie d’une entreprise : ça ne dit pas tout, mais ça donne une sacrée idée de ce qui se passe.

Imaginez le bilan comme une partie de Tetris financière. D’un côté, vous avez les actifs (ce que l’entreprise possède), et de l’autre, les passifs (ce qu’elle doit). Si les blocs s’emboîtent parfaitement, vous avez une entreprise en bonne santé. Si ça ressemble plus à un jeu de Jenga sur le point de s’effondrer, fuyez !

bilan d'entreprise

Si le bilan d’une entreprise ressemble à mon assiette après Noël, pleine à craquer et difficile à digérer, il est temps de passer son tour. Qu’est ce que ça veut dire ? Simplement qu’on insiste jamais assez sur l’importance de la simplicité. Un bilan simple et clair est comme une bonne blague : facile à comprendre et mémorable.

Décoder les états financiers : les éléments clés à surveiller dans un bilan

Ratio de liquidité générale : (Actifs courants / Passifs courants)

  • L’interprétation Buffett : > 1,5 c’est bien, > 2 c’est la fête !
  • Si c’est < 1, l’entreprise pourrait bientôt devoir vendre ses meubles sur Le Bon Coin.

Traduction : C’est comme votre compte en banque. Si vous avez 1500€ d’économies pour 1000€ de factures à payer, vous êtes tranquille (ratio 1,5). Si vous avez 2000€, c’est encore mieux (ratio 2)!

Importance : Crucial car ça montre si l’entreprise peut payer ses factures facilement, sans devoir emprunter ou vendre ses biens.

Ratio d’endettement : (Total des dettes / Total des actifs)
  • La règle d’or de Buffett : < 0,5 c’est sexy, > 0,7 c’est risqué.
  • Si c’est > 1, l’entreprise doit plus qu’elle ne possède. Courez !

Traduction : Imaginez que vous achetez une maison. Si elle vaut 300 000€ et que vous avez emprunté 150 000€, votre ratio est de 0,5. C’est sain !

Importance : Ça montre si l’entreprise n’est pas trop endettée, comme quelqu’un qui aurait trop de crédits à la consommation.

Fonds de roulement : (Actifs courants – Passifs courants)

L’astuce de Buffett : Plus c’est positif, mieux c’est. Un fonds de roulement négatif, c’est comme un compte en banque à découvert : ça sent mauvais !

Traduction : C’est comme avoir assez d’argent sur votre compte pour vivre jusqu’à la prochaine paie, sans avoir à utiliser votre découvert.

Importance : Indique si l’entreprise peut fonctionner au quotidien sans stress financier.

compte de résultat

Chapitre 2 : Le compte de résultat, ou comment savoir si l'entreprise gagne plus d'argent que vous en dépensez sur Amazon

Le compte de résultat, c’est comme le journal intime d’une entreprise. Il raconte l’histoire de ses revenus, de ses dépenses, et de ce qu’il reste à la fin (espérons-le). Buffett nous apprend à lire entre les lignes de ce roman financier.

Prenez les revenus, par exemple. Buffett les compare à un bon vin : ils doivent être constants et s’améliorer avec le temps. Si les revenus d’une entreprise sont plus instables que votre connexion Wi-Fi, méfiez-vous !

Quant aux dépenses, Buffett les scrute comme un détective privé. Il cherche des entreprises qui gèrent leurs coûts mieux que vous gérez votre budget vacances. Si une entreprise dépense comme si demain n’existait pas, il y a de fortes chances que, eh bien, demain n’existe pas pour elle.

Une entreprise qui ne sait pas gérer ses dépenses, c’est comme un régime qui commence demain : ça ne marche jamais. Qu’est ce que ça veut dire ? Il souligne l’importance de la discipline et de la frugalité, des qualités qui se reflètent dans un compte de résultat bien tenu.

Décoder les états financiers : les chiffres magiques du compte de résultat à surveiller comme un faucon

Marge bénéficiaire brute : (Bénéfice brut / Chiffre d’affaires) x 100

  • L’interprétation Buffett : > 40% c’est génial, < 20% c’est inquiétant.
  • Si ça baisse année après année, c’est comme perdre du poids sans faire de régime : préoccupant.

Traduction : Si vous vendez des gâteaux 10€ qui vous coûtent 6€ à faire, votre marge est de 40%. C’est bien !

Importance : Montre si l’entreprise vend ses produits suffisamment cher par rapport à ce qu’ils lui coûtent.

Marge bénéficiaire nette : (Bénéfice net / Chiffre d’affaires) x 100
  • La règle Buffett : > 20% c’est exceptionnel, < 5% c’est médiocre.
  • Si c’est négatif, l’entreprise perd de l’argent plus vite que vous dans un casino.

Traduction : Sur votre gâteau vendu 10€, après avoir payé tous les frais (ingrédients, électricité, loyer…), il vous reste 2€ de profit.

Importance : C’est le vrai gain de l’entreprise, comme votre salaire net après toutes les charges.

Croissance du chiffre d’affaires : ((CA année N – CA année N-1) / CA année N-1) x 100
  • Le mantra de Buffett : Une croissance régulière et prévisible est le Saint Graal.
  • Des hauts et des bas plus fréquents que vos résolutions du Nouvel An ? Méfiance !

Traduction : C’est comme si votre salaire augmentait chaque année de façon stable, plutôt que d’avoir des grosses hausses suivies de baisses.

Importance : Une croissance stable est plus saine qu’une croissance en dents de scie.

flux de trésorerie

Chapitre 3 : Le flux de trésorerie : Un bon flux de trésorerie, c'est comme un bon robinet, ça coule régulièrement et ça ne fuit pas

Ah, le flux de trésorerie ! C’est le nerf de la guerre, le sang qui coule dans les veines de l’entreprise, la chose qui vous empêche de finir comme MC Hammer (trop tôt ?). Buffett considère le flux de trésorerie comme le Saint Graal de l’analyse financière.

Imaginez le flux de trésorerie comme le compte en banque d’une entreprise. Si à la fin du mois, il y a plus d’argent qui entre que d’argent qui sort, c’est bon signe. Si c’est l’inverse, eh bien, l’entreprise pourrait bientôt devoir vendre ses pantalons Hammer.

Buffett cherche des entreprises avec un flux de trésorerie stable et prévisible. C’est comme avoir un ami qui vous rembourse toujours à temps : rare et précieux.

Un bon flux de trésorerie, c’est comme un bon whisky : ça ne se dilue pas et ça s’apprécie avec le temps. Qu’est ce que ça veut dire ? La patience et la perspective à long terme sont maitre de toute vertu, et sont des qualités essentielles pour apprécier un bon flux de trésorerie.

Décoder les états financiers : les chiffres du flux de trésorerie qui font briller les yeux de Buffett

Flux de trésorerie d’exploitation :

  • L’astuce Buffett : Doit être positif et en croissance.
  • Si c’est négatif, l’entreprise brûle du cash plus vite qu’un pyromane dans une usine d’allumettes.

Traduction : À la fin du mois, après avoir payé toutes vos dépenses courantes, il vous reste de l’argent.

Importance : C’est l’argent réel que l’entreprise génère, pas juste des promesses ou du papier.

Flux de trésorerie libre : (Flux de trésorerie d’exploitation – Dépenses d’investissement)
  • La règle d’or de Buffett : Plus c’est élevé, mieux c’est.
  • Un flux de trésorerie libre négatif, c’est comme un trou dans votre poche : l’argent s’échappe.

Traduction : Après avoir payé toutes vos factures et même vos projets d’investissement, il vous reste encore de l’argent.

Importance : C’est l’argent vraiment disponible pour développer l’entreprise ou récompenser les actionnaires.

Ratio de couverture des intérêts : (Bénéfice avant intérêts et impôts / Charges d’intérêts)
  • L’interprétation Buffett : > 3 c’est bien, > 5 c’est excellent.
  • Si c’est < 1,5, l’entreprise pourrait bientôt devoir emprunter pour payer ses intérêts. Aïe !

Traduction : Si vous devez payer 100€ d’intérêts par mois, vous gagnez au moins 300€. Vous pouvez donc facilement payer vos intérêts.

Importance : Montre si l’entreprise peut facilement payer les intérêts de ses dettes.

ratios financiers

Chapitre 4 : Les ratios financiers, ou comment impressionner vos amis lors des dîners

Les bons ratios, c'est comme les bonnes manières. Ils n'en disent pas tout sur quelqu'un, mais leur absence en dit beaucoup.

Les ratios financiers, c’est le langage secret des investisseurs. C’est ce qui vous permet de dire « P/E ratio » dans une conversation et de voir les yeux de vos interlocuteurs s’illuminer d’admiration (ou se voiler de confusion, selon le public).

Buffett adore les ratios. Le ROE (Return on Equity), c’est son petit préféré. C’est comme le bulletin scolaire d’une entreprise : ça vous dit si elle utilise bien l’argent que vous lui confiez. Un ROE élevé et constant, c’est comme avoir un élève qui ramène toujours des 20/20.

Le ratio dette/capitaux propres, c’est comme le test d’alcoolémie d’une entreprise. Trop élevé, et l’entreprise risque de zigzaguer dangereusement sur la route de la réussite.

Attention, les ratios, c’est comme les épices dans un plat. Il en faut, mais avec modération. Trop de chiffres peuvent cacher la vraie saveur d’une entreprise. 

Qu’est ce que ça veut dire ? À chaque fois qu’on nous dit d’apprendre la finance, on nous dit de suivre telle ou telle courbe, tel ou tel graphique, tel ou tel chiffre, avec souvent des explication obscures qui ne parlent à personne d’autres qu’aux experts et à ceux qui les ont inventés, mais en réalité,  une courbe toute seule ou un chiffre tout seul ne veux rien dire, alors attention à ne pas trop se fier aux chiffres sans comprendre le contexte global. Le plus important est de savoir ce que veulent dire les chiffres pas de juste les lires.

Décoder les états financiers : les ratios qui font saliver Buffett

ROE (Return on Equity) : (Bénéfice net / Capitaux propres) x 100

  • La norme Buffett : > 15% c’est bien, > 20% c’est excellent.
  • Un ROE < 10%, c’est comme un rendement de livret A : sûr, mais pas de quoi s’emballer.

Traduction : Pour 100€ investis dans l’entreprise, elle en gagne 15 par an. C’est comme un super Livret A qui rapporterait 15% ! Cette fois, on peut s’emballer.

Importance : Mesure l’efficacité avec laquelle l’entreprise utilise l’argent des actionnaires.

ROA (Return on Assets) : (Bénéfice net / Total des actifs) x 100
  • L’astuce Buffett : Plus c’est élevé, mieux c’est. > 5% c’est déjà pas mal.
  • Un ROA négatif, c’est comme avoir une voiture qui consomme plus qu’elle ne roule.

Traduction : Pour 100€ de machines, bureaux et autres biens que possède l’entreprise, elle gagne 5€ par an.

Importance : Montre si l’entreprise utilise bien ses ressources.

P/E ratio (Price to Earnings) : (Prix de l’action / Bénéfice par action)
  • La règle Buffett : Plus c’est bas, mieux c’est (en général).
  • Un P/E > 25 pour une entreprise à croissance lente, c’est comme payer un Big Mac au prix du caviar.

Traduction : Si une entreprise gagne 10€ par action et que l’action vaut 150€, le P/E est de 15. C’est comme acheter un appartement qui se rembourse en 15 ans avec les loyers.

Importance : Aide à savoir si le prix de l’action n’est pas trop élevé par rapport aux bénéfices.

avantage concurrentiel

Chapitre 5 : L'avantage concurrentiel, ou comment ne pas être le Blockbuster de demain

Buffett est obsédé par l’avantage concurrentiel. C’est ce qui fait qu’une entreprise est unique, comme le goût de la Vache qui rit ou la capacité de Apple à vous faire acheter un nouveau téléphone chaque année.

Dans l’interprétation des états financiers, Buffett cherche des signes de cet avantage concurrentiel. Des marges bénéficiaires constamment élevées ? C’est bon signe. Une part de marché qui grandit plus vite que vos factures Netflix ? Encore mieux.

L’avantage concurrentiel, c’est ce qui permet à une entreprise de résister aux tempêtes économiques mieux que le Titanic. C’est la différence entre être Coca-Cola et être… eh bien, n’importe quelle autre boisson gazeuse.

Un avantage concurrentiel, c’est comme un bon déodorant. Ça vous permet de rester frais même quand la concurrence commence à sentir. Qu’est ce que ça veut dire ? L’importance de comprendre le modèle économique d’une entreprise et ce qui la rend vraiment unique permet de tout mettre en perspective.

Décoder les états financiers : les signes d'un avantage concurrentiel que Buffett cherche dans les chiffres

Marge bénéficiaire constamment supérieure à la moyenne du secteur

  • L’interprétation Buffett : Si l’entreprise maintient des marges élevées année après année, elle a probablement un « fossé économique », quelque chose qui permet de se protéger des envahisseurs, comme les douves autour d’un chateau.
  • Si les marges sont aussi instables que votre connexion Wi-Fi, l’avantage concurrentiel est questionnable.
Part de marché croissante
  • La règle Buffett : Une part de marché qui augmente régulièrement est un bon signe.
  • Si la part de marché diminue plus vite que vos bonnes résolutions, méfiance !
Rendement du capital investi (ROIC) : (Bénéfice d’exploitation après impôts / (Actifs totaux – Passifs courants))
  • L’astuce Buffett : Un ROIC élevé et stable (> 15%) sur plusieurs années indique un avantage concurrentiel durable.
  • Un ROIC en baisse constante, c’est comme perdre sa superbe : l’avantage concurrentiel s’érode.
marge de sécurité

Chapitre 6 : La marge de sécurité, ou comment dormir sur ses deux oreilles

Une bonne marge de sécurité, c'est comme un parachute. Espérez ne jamais en avoir besoin, mais ne sautez jamais sans

La marge de sécurité, c’est le concept chouchou de Buffett et Munger. C’est comme avoir un airbag dans votre portefeuille d’investissement. Ça ne garantit pas que vous ne vous crasherez pas, mais ça rend le voyage beaucoup plus sûr.

Dans l’interprétation des états financiers, la marge de sécurité se traduit par la recherche d’entreprises sous-évaluées. C’est comme trouver une Ferrari au prix d’une Fiat. Ça arrive rarement, mais quand ça arrive, c’est le jackpot.

Buffett cherche des entreprises dont la valeur intrinsèque (calculée à partir des états financiers) est bien supérieure à leur prix de marché. C’est comme acheter un billet de 20€ pour 10€. Même si vous vous êtes trompé dans votre évaluation, vous avez encore de la marge.

La marge de sécurité, c’est comme porter des bretelles et une ceinture. Ça peut paraître excessif, mais vous ne vous retrouverez jamais les pantalons baissés. Qu’est ce que ça veut dire ? Qu’on n’aime pas les imprévus, mais qu’ils font parti de la vie, et donc de l’investissement aussi, alors soyez prudent et portez une attention particulière à la gestion des risques dans l’investissement.

Décoder les états financiers : comment Buffett calcule la marge de sécurité

Valeur intrinsèque vs Prix de marché

  • La formule Buffett : Valeur intrinsèque = Flux de trésorerie futur actualisé
  • L’astuce : Achetez quand le prix de marché est significativement inférieur (au moins 25%) à votre estimation de la valeur intrinsèque.

Traduction : Imaginez que vous cherchez à acheter une voiture d’occasion. La même voiture neuve vaut 20 000€, et après calcul de sa valeur réelle (en tenant compte de l’âge, du kilométrage, de l’état, etc.), vous estimez qu’elle vaut 15 000€. Pour avoir une bonne marge de sécurité, vous ne voudriez pas l’acheter à plus de 11 250€ (25% de moins que votre estimation de 15 000€). Comme ça, même si vous vous êtes un peu trompé dans votre estimation, vous avez encore de la marge.

Importance : C’est comme avoir un airbag financier. Si votre analyse n’est pas parfaite (ce qui arrive souvent), cette marge de sécurité vous protège contre les mauvaises surprises. C’est la différence entre « perdre gros » et « faire une petite erreur ».

Ratio prix/valeur comptable
  • L’interprétation Buffett : Un ratio < 1,5 pour une entreprise de qualité peut indiquer une bonne marge de sécurité.
  • Un ratio > 3 pour une entreprise moyenne, c’est comme acheter un smartphone au prix d’une voiture.
Traduction : Imaginons une boulangerie. Elle possède du matériel, un local et des stocks qui valent au total 100 000€ (c’est sa valeur comptable). Si on vous propose de l’acheter pour 150 000€, le ratio est de 1,5. Au-delà, vous payez très cher « l’espoir » de performances futures.

Importance : C’est comme acheter une maison : si le prix au m² est très supérieur à la moyenne du quartier, il faut être certain que ça vaut le coup. Ce ratio vous empêche de payer trop cher par rapport à la valeur « tangible » de l’entreprise.
 
Rendement du dividende élevé
  • La règle Buffett : Un rendement du dividende supérieur aux obligations d’État peut indiquer une sous-évaluation.
  • Attention : un rendement trop élevé (> 7%) peut être un signal d’alarme !
Traduction : Si une action vaut 100€ et que l’entreprise verse 5€ de dividende par an, le rendement est de 5%. C’est comme le loyer d’un appartement : si un appartement de 100 000€ rapporte 7 000€ par an (7%), c’est suspect – il y a peut-être des problèmes cachés.
 
Importance : Un dividende trop élevé peut être un signal d’alarme. C’est comme ces offres « trop belles pour être vraies » : soit le dividende va baisser, soit le prix de l’action va chuter, soit les deux. Un rendement raisonnable et durable est préférable à un rendement élevé mais risqué.
 
L’importance globale de ces trois concepts ensemble :
  • C’est comme avoir une triple vérification avant d’acheter : vous vérifiez si le prix est bon (valeur intrinsèque), si vous achetez des actifs réels à bon prix (ratio P/VC) et si le rendement est sain (dividende).
  • C’est l’équivalent de demander plusieurs avis avant un achat important, de vérifier les comparables dans le quartier pour un bien immobilier, et de s’assurer que les revenus promis sont réalistes.
  • Ces trois mesures ensemble vous protègent contre différents types de risques : la surévaluation, le manque d’actifs tangibles, et les rendements artificiellement gonflés.
psychologie de l'investisseur

Chapitre 7 : La psychologie de l'investisseur, ou comment ne pas devenir fou face à vos relevés bancaires

Attention, la psychologie de l'investissement, c'est comme la diète : tout le monde sait ce qu'il faut faire, mais peu le font réellement.

Buffett et Munger sont des maîtres dans l’art de garder leur sang-froid. Ils savent que les marchés sont comme des montagnes russes émotionnelles, et que la clé du succès est de ne pas vomir à chaque descente.

Dans l’interprétation des états financiers, cette sagesse se traduit par une approche à long terme. Buffett ne s’inquiète pas des fluctuations à court terme si les fondamentaux de l’entreprise restent solides. C’est comme regarder votre enfant grandir : il y aura des hauts et des bas, mais tant qu’il mange ses légumes et fait ses devoirs, tout ira bien.

Analogie à la Charlie Munger : le marché boursier est comme un homme avec un trouble bipolaire. Ne le laissez pas dicter votre humeur. Qu’est ce que ça veut dire ? Il est très facile de se laisser distraire par le vacarme qui règne dans le monde de l’investissement, et tous les avis différents et les actualités etc… alors la discipline mentale et de la capacité à aller à contre-courant du sentiment du marché sont très importants. Faite votre analyse et fiez-vous à celle-ci. N’hésitez pas à la revisiter régulièrement, mais ne changez pas tout sur un coup de tête.

Décoder les états financiers : les indicateurs psychologiques que Buffett surveille

Volatilité du marché (VIX)

  • L’interprétation Buffett : Un VIX élevé indique la peur. Une fois que vous avez fait votre analyse, si elle vous révèle que le marché est peureux, mais que votre entreprise coche toutes les cases, alors c’est le moment d’être gourmand !
  • Un VIX bas suggère la complaisance. Prudence !

Traduction : Le VIX, c’est comme un thermomètre de la peur sur les marchés. Imaginez un centre commercial :

  • VIX bas : C’est comme un samedi normal, les gens font leurs courses tranquillement.
  • VIX élevé : C’est comme le premier jour des soldes, tout le monde panique, court dans tous les sens, certains vendent en urgence, d’autres achètent frénétiquement.
Importance : Quand tout le monde panique (VIX élevé), les bonnes affaires apparaissent. C’est comme attendre la fin des soldes pour acheter tranquillement, sans la foule, quand les prix sont vraiment bas.
 
Ratio prix/bénéfices du marché (P/E de Shiller)
  • La règle Buffett : Un ratio élevé (> 30) indique un marché potentiellement surévalué.
  • Un ratio bas (< 15) pourrait signaler des opportunités.

Traduction : Imaginez le marché immobilier :

  • P/E > 30 : C’est comme un appartement qui met 30 ans de loyers pour se rembourser. C’est très cher, comme Paris en 2023 !
  • P/E < 15 : C’est comme trouver un appartement qui se rembourse en 15 ans de loyers. C’est potentiellement une bonne affaire.
Importance : Ce ratio aide à comprendre si le marché entier est cher ou bon marché. C’est comme savoir si c’est le bon moment pour acheter une maison dans votre ville, en regardant si les prix sont historiquement hauts ou bas.
 
Sentiment des investisseurs

L’astuce Buffett : Allez à contre-courant. L’euphorie générale est un signal de vente, le pessimisme un signal d’achat. C’est comme les modes vestimentaires :

    • Euphorie générale : Tout le monde porte la même chose, en parle, veut l’acheter à n’importe quel prix. Pensez aux Crocs pendant leur pic de popularité.
    • Pessimisme général : Personne n’en veut, les gens s’en débarrassent. Comme les vendeurs de CDs quand le streaming est arrivé.

Les meilleures opportunités apparaissent souvent quand personne n’en veut. C’est comme acheter un manteau d’hiver en plein été : peu de demande = prix bas. Et si tout le monde dit que c’est différent cette fois, c’est probablement le moment de partir en vacances (et de vendre).

thermomètre
L’importance globale de ces trois indicateurs ensemble :

C’est comme avoir une boussole complète pour naviguer dans les marchés :

  • Le VIX vous dit si les gens ont peur ou sont confiants
  • Le P/E de Shiller vous dit si les prix sont objectivement chers ou pas
  • Le sentiment vous montre si les décisions sont rationnelles ou émotionnelles

Cette combinaison vous aide à :

  • Rester calme quand les autres paniquent
  • Être prudent quand les autres sont euphoriques
  • Prendre des décisions basées sur la valeur réelle plutôt que sur l’émotion

C’est comme avoir :

  • Un thermomètre (VIX)
  • Une balance (P/E Shiller)
  • Et un baromètre social (sentiment) pour prendre des décisions d’investissement plus éclairées.

Le message clé est que la psychologie est aussi importante que les chiffres. C’est comme faire les courses : il ne faut pas acheter quand on a faim (émotions), mais avec une liste bien préparée (stratégie) et en comparant les prix (analyse).

Conclusion : L'art subtil de devenir riche (ou du moins, de ne pas devenir pauvre)

En fin de compte, l’interprétation des états financiers selon Buffett et Munger est un mélange fascinant de science et d’art. C’est comme être un détective financier, à la recherche d’indices dans une mer de chiffres.

Buffett nous enseigne que les meilleurs investissements sont souvent les plus simples. Cherchez des entreprises avec des bilans solides, des flux de trésorerie prévisibles, et un avantage concurrentiel durable. Et surtout, achetez-les quand elles sont en solde !

Munger, quant à lui, nous rappelle l’importance de la patience, de la discipline et de l’apprentissage continu. Comme il le dit dans « Poor Charlie’s Almanack » : « Allez au lit plus intelligent chaque soir ». Même si cela signifie passer vos soirées à lire des rapports financiers au lieu de regarder Netflix (mais hé, qui sommes-nous pour juger ?).

Alors, chers disciples de Buffett et Munger, armez-vous de ces chiffres magiques et de votre calculatrice fétiche. Rappelez-vous : dans le monde de l’investissement, les chiffres sont importants, mais c’est votre interprétation qui fait toute la différence. Comme le dirait Munger : « Il vaut mieux être à peu près correct que précisément dans l’erreur. »

Maintenant, allez éplucher ces rapports financiers comme si c’étaient les dernières pages d’un roman policier. Qui sait ? Peut-être que le prochain Warren Buffett, ce sera vous. En attendant, n’oubliez pas de rire de vos erreurs et de célébrer vos victoires. Après tout, l’argent ne fait pas le bonheur, mais il achète des actions, et ça, c’est presque pareil !

Décoder les états financiers : pour aller plus loin

Charles Munger : Poor Charlie's Almanack

Charles Munger, le complice de Warren Buffet, a écrit sa propre version de guide pour devenir membre du club des milliardaires.

Si vous avez aimé Benjamin Graham, son livre pourrait également vous intéresser, il est plus facile à lire et franchement, assez drôle aussi. Même si, au final, la finance ce n’est pas pour vous, ce livre regorge de pépites et de conseil sur la vie.

L'éducation d'un investisseur dans la valeur

Et la génération suivante, l’inégalable Guy Spier nous partage aussi son parcours dans l’Éducation d’un investisseur dans la valeur, un témoignage introspectif de son parcours, mélange subtil de conseils pratiques et de réflexions philosophiques sur les aspects personnels et professionnels de l’investissement.

Bien plus qu’un simple manuel d’investissement : Guy nous raconte comment il est passé du jeune loup de Wall Street, prêt à tout pour amasser une fortune, à un investisseur zen, à la recherche de la perle rare. 

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