Poor Charlie’s Almanack

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Poor Charlie’s Almanack: The Essential Wit & Wisdom

Charles T. Munger

Devenir riche comme Crésus ? Les secrets de Charlie Munger dévoilés dans Poor Charlie's Almanack !

Ah, le piège de la traduction automatique !

Il semblerait qu’il y ait eu une petite confusion dans la traduction.

« Poor Charlie’s Almanack » n’est pas un roman de fiction, mais plutôt un recueil de discours et d’essais de Charles T. Munger, le partenaire de Warren Buffett. C’est le « livre de sagesse » d’un des investisseurs les plus célèbres au monde.

« Poor Charlie’s Almanack » est une mine d’or pour quiconque souhaite approfondir sa compréhension de l’investissement et du comportement humain en affaires. Malheureusement jamais traduit en français, il va vous falloir vous munir d’un dictionnaire si vous ne parlez par anglais, ou lire cet article qui se veut (presque) exhaustif.

Pourquoi « Poor Charlie’s Almanack » est drôle ?

  • Un humour pince-sans-rire : Munger, tout en étant un génie de la finance, a un sens de l’humour assez particulier. Il aime les anecdotes, les citations et les comparaisons parfois tordues.
  • Des concepts complexes expliqués simplement (enfin, presque) : Munger a cette capacité à prendre des notions économiques et financières complexes et à les expliquer de manière à ce que même un enfant (ou presque) puisse comprendre. Mais attention, il y a toujours une petite pointe d’ironie.
  • Un ego surdimensionné (mais assumé) : Munger ne se prend pas au sérieux, mais il n’hésite pas à vanter les mérites de son approche, comme un vieux sage qui raconterait ses exploits de jeunesse.

Un résumé humoristique ?

Imaginons que Munger ait écrit un livre de cuisine pour investisseurs. Ça donnerait quelque chose comme :

  • Ingrédients de base : De la patience, une bonne dose de scepticisme, une pincée de mathématiques et beaucoup, beaucoup de lecture.
  • Recette miracle : Mélangez une bonne compréhension des entreprises avec une évaluation rationnelle de leurs perspectives. Assaisonnez le tout avec une bonne dose de prudence et laissez mijoter pendant de longues années.
  • Astuces de grand-mère : Évitez les modes passagères, méfiez-vous des gourous de la finance et n’oubliez pas : les actions les plus chères sont souvent les plus dangereuses.

« Poor Charlie’s Almanack » est un cours de cuisine donné par un chef étoilé qui vous apprendrait non seulement à cuisiner, mais aussi à apprécier les bons produits et à éviter les plats industriels. Mais attention, ce n’est pas un livre pour débutants. Il faut avoir déjà quelques bases en cuisine (en finance, dans notre cas) pour en apprécier toutes les subtilités.

Les grands principes de Munger

La grille mentale : le Swiss Army Knife de l'investisseur

Imagine ton cerveau comme une boîte à outils. Un bon investisseur, c’est un MacGyver des finances : il doit avoir sous la main tous les outils nécessaires pour s’adapter à n’importe quelle situation. La grille mentale, c’est cette boîte à outils bien remplie.

Munger nous dit : « Oublie les super pouvoirs ! Pour être un bon investisseur, il te suffit d’avoir un cerveau bien organisé et une bonne collection d’outils mentaux. »

Exemple concret : Prenons l’exemple d’un investisseur intéressé par une entreprise de jeux vidéo. Au lieu de se fier uniquement aux chiffres de vente, il va utiliser sa grille mentale pour analyser la situation sous différents angles :

  • Psychologie : Il va se demander quels sont les mécanismes psychologiques qui poussent les gens à jouer à ce type de jeux. Est-ce une mode passagère ou un phénomène de société plus durable ?
  • Histoire : Il va étudier l’histoire de l’industrie du jeu vidéo pour identifier les cycles, les tendances et les entreprises qui ont réussi à perdurer.
  • Mathématiques : Il va analyser les états financiers de l’entreprise pour évaluer sa santé financière et sa capacité à générer des profits.
  • Technologie : Il va se renseigner sur les dernières avancées technologiques dans le domaine du jeu vidéo pour évaluer le potentiel de croissance de l’entreprise.

En combinant ces différents outils mentaux, l’investisseur pourra se faire une idée plus précise du potentiel de l’entreprise et prendre une décision éclairée.

Au final, une grille mentale est un GPS pour naviguer dans le monde. Il évite de se perdre dans les méandres des marchés et de prendre des décisions impulsives.

Le cercle de compétence : ton jardin secret

Munger préconise de se concentrer sur ce qu’on connaît vraiment, comme un jardinier qui choisit de cultiver les plantes qui poussent bien dans son sol. En investissant, cela signifie de ne pas s’aventurer sur des terrains inconnus et de rester dans son domaine de compétence.
Munger, avec sa sagesse légendaire, nous rappelle que chacun a son petit jardin secret, un endroit où il se sent à l’aise et où il connaît chaque recoin. En investissement, ce jardin, c’est ton cercle de compétence.
C’est comme si tu étais un jardinier. Tu sais quelles plantes poussent bien dans ton sol, quelles ont besoin de plus d’eau, de soleil ou d’ombre. Tu ne vas pas te lancer dans la culture des cactus si tu habites en Bretagne, n’est-ce pas ?

Attention, cela ne veut pas dire que tu dois rester figé dans ton petit jardin. Élargir ses connaissances est essentiel pour progresser. Cependant, il faut le faire de manière progressive, en s’aventurant dans des domaines qui sont proches de tes compétences actuelles. C’est comme un jardinier qui décide d’introduire de nouvelles plantes, mais qui prend le temps de les étudier et de préparer le terrain avant de les planter.

Entre autres : développes tes points forts et ne vas pas les inventer.

Exemple concret : Prenons l’exemple d’un ingénieur logiciel qui a travaillé pendant 10 ans dans l’industrie du jeu vidéo. Il connaît les rouages de ce secteur, les acteurs clés, les tendances du marché. C’est son jardin.

Il serait tentant pour lui d’investir dans une startup prometteuse de l’intelligence artificielle, mais il ne connaît pas grand-chose à ce domaine. C’est comme vouloir cultiver des orchidées sans savoir comment s’en occuper. Le risque d’échec est bien plus élevé.

Au lieu de cela, il va plutôt se concentrer sur les entreprises de jeux vidéo qu’il connaît bien. Il sait reconnaître les bonnes opportunités, les équipes talentueuses et les tendances émergentes.

Le cercle de compétence, c’est ta zone de confort en investissement. C’est là que tu as le plus de chances de réussir, car tu maîtrises les codes, tu connais les risques et tu sais comment analyser les informations.

La pensée à long terme. L'investissement, c'est comme un bonsaï : ça demande de la patience !

Charlie Munger nous invite souvent à comparer l’investissement à l’art du bonsaï. Tu sais, ces petits arbres miniatures qu’on façonne avec patience et minutie pendant des années ? Et bien, investir, c’est pareil.

Tu ne vas pas obtenir un magnifique bonsaï en une semaine, n’est-ce pas ? Il faut arroser régulièrement, tailler les branches, rempoter… Et surtout, il faut être patient. Les bonsaïs, ça prend du temps pour pousser et se développer.

Et bien, l’investissement, c’est pareil !

Tu ne vas pas devenir millionnaire du jour au lendemain. Il faut du temps pour que tes investissements fructifient. C’est comme planter un arbre. Tu sèmes la graine, tu l’arroses, tu l’entends, mais il faut attendre plusieurs années avant de voir pousser les premiers fruits.

Exemple concret : Imagine que tu investis dans une entreprise qui développe une nouvelle technologie révolutionnaire. Au début, les résultats sont mitigés. Les investisseurs sont sceptiques, l’action stagne… Mais toi, tu crois en ce projet. Tu continues d’investir régulièrement, même si les résultats ne sont pas immédiats.

Et puis, un jour, la technologie de l’entreprise fait un véritable carton. L’action explose et tu te retrouves avec un joli pactole. Mais pour en arriver là, il a fallu des années de patience et de persévérance.

En gros, si tu veux réussir en investissement, il faut oublier les schémas pyramidaux et les promesses de gains rapides. L’investissement, c’est un marathon, pas un sprint. Il faut être patient, persévérant et surtout, ne pas paniquer au moindre coup de vent.

La réputation : c'est comme un château de sable, mais en mieux

Charlie Munger nous dit souvent que notre réputation est un château de sable : on passe du temps à le construire grain par grain, et si on le détruit, il est très difficile de le reconstruire. Sauf qu’un château de sable, ça s’envole au premier coup de vent, alors qu’une bonne réputation, ça dure toute une vie (et même au-delà, si on a des enfants !).

C’est comme une marque de confiance. Quand les gens savent qu’ils peuvent compter sur toi, que tu tiens tes promesses et que tu es honnête, ils vont naturellement avoir envie de travailler avec toi, de faire des affaires avec toi, c’est ton label « Qualité » : ça ouvre des portes et ça rassure les autres.

Exemple concret : Imagine que tu es un artisan. Tu fabriques des meubles sur mesure. Si tu es connu pour faire du bon travail, dans les délais et avec des matériaux de qualité, les clients vont venir te chercher de loin. Ta réputation va se répandre de bouche à oreille, et tu n’auras même pas besoin de faire de la pub !

À l’inverse, si tu es connu pour livrer des meubles de mauvaise qualité en retard, et que tu ne réponds pas aux réclamations des clients, personne ne voudra plus travailler avec toi. Ta réputation sera entachée, et il te sera très difficile de la récupérer.

Ta réputation est ton capital le plus précieux. Sois-en fier et prends-en soin ! Comme ton jardin : ça demande de l’entretien régulier pour qu’il reste beau et florissant.

Les pièges à éviter

Les biais cognitifs : nos petits démons intérieurs

Charlie Munger nous explique que notre cerveau est comme un ordinateur : il a des bugs. Ces bugs, ce sont ce qu’on appelle des « biais cognitifs ». Ce sont des petites voix dans notre tête qui nous poussent à prendre des décisions pas toujours très rationnelles.

Imagine ton cerveau comme un conseiller financier. Sauf que ce conseiller est un peu… lunatique ! Parfois, il te dit de vendre toutes tes actions parce que le marché va s’effondrer (alors qu’il n’y a aucune raison valable). D’autres fois, il te pousse à investir dans une entreprise juste parce que ton meilleur ami l’a fait.

Quelques exemples de ces petits démons :

  • L’excès de confiance : Tu es sûr d’avoir raison, même quand tous les éléments vont à l’encontre de ton idée. Ne soit pas comme le coq qui croit que le soleil se lève pour lui.
  • L’aversion à la perte : Tu as peur de perdre de l’argent, alors tu préfères ne rien faire plutôt que de prendre un risque. C’est comme si tu refusais de monter dans un manège à cause du vertige, même si tu sais que ça serait super fun.
  • L’effet de groupe : Tu fais comme tout le monde, même si tu n’es pas vraiment convaincu. C’est comme suivre la mode sans te poser de questions. Ne soit pas non plus le mouton qui saute de la falaise après avoir vu les 99 autres le faire.

Les biais cognitifs sont comme des lunettes déformantes qui nous font voir le monde d’une manière biaisée. Pour prendre de bonnes décisions, il faut apprendre à les identifier et à les neutraliser.

Comment faire ?

  • Se poser les bonnes questions : Est-ce que je suis sûr de mes informations ? Est-ce que je suis influencé par mes émotions ?
  • Consulter plusieurs sources : Ne te fie pas à une seule opinion.
  • Prendre du recul : Avant de prendre une décision importante, prends le temps de réfléchir.

En apprenant à maîtriser ses biais cognitifs, on peut prendre de meilleures décisions, que ce soit dans la vie ou en investissement.

Les bulles spéculatives : quand tout le monde saute dans le même train

Un peu rabat-joie sur les bords, Charlie Munger pousse à la réflexion pas sexy, à l’opposé du courage débordant du chevalier sans peur. Il nous rappelle souvent que les choses qui montent trop vite finissent par retomber. Les bulles spéculatives, malgré leurs appels aux yeux doux sont comme des ballons gonflé à l’hélium : plus on le gonfle, plus il risque d’éclater.

Imagine une mode : Tout le monde se met à porter des chapeaux pointus et colorés. Au début, c’est rigolo, puis tout le monde en veut un. Le prix des chapeaux s’envole, les fabricants se frottent les mains. Mais à un moment donné, tout le monde en a marre des chapeaux pointus et la mode passe. Les prix s’effondrent, et ceux qui ont acheté leurs chapeaux au plus haut se retrouvent avec un chapeau pointu sur les bras et une belle perte.

C’est pareil avec les investissements : Quand tout le monde se jette sur un actif, son prix augmente de manière démesurée. On parle alors de bulle spéculative. Mais attention, les bulles finissent toujours par éclater. Et quand elles éclatent, c’est souvent douloureux pour ceux qui sont montés à bord au dernier moment.

Pourquoi les bulles sont dangereuses ?

  • Les fondamentaux sont oubliés : Pendant une bulle, les investisseurs se focalisent sur la hausse des cours et oublient complètement les fondamentaux de l’entreprise.
  • Le risque est sous-estimé : Tout le monde pense que ça va continuer à monter, et personne ne veut être le dernier à monter dans le train.
  • La panique à la baisse : Quand la bulle éclate, tout le monde veut vendre en même temps, et les cours s’effondrent.
  • La valeur s’est divorcée du prix :  les chapeaux valent cher puisque tout le monde en veut, mais son coût de fabrication reste le même.

Pour éviter de se faire piéger par une bulle, il faut :

  • S’intéresser aux fondamentaux : Regarde au-delà du cours de l’action et analyse la santé financière de l’entreprise.
  • Être sceptique : Quand tout le monde est enthousiaste, c’est peut-être le moment de se méfier.
  • Diversifier ses investissements : Ne mets pas tous tes œufs dans le même panier.

Donc, les bulles spéculatives c’est amusant tant que ça dure, mais ça peut vite tourner au cauchemar. Alors, reste prudent et ne te laisse pas emporter par l’euphorie générale !

Prévoir l'avenir ? Mieux vaut prévoir sa valise pour les vacances !

Charlie Munger, est aussi météorologue pessimiste à ses heures perdues. Il nous dit souvent qu’essayer de prédire l’avenir, c’est comme essayer de prévoir la météo dans 10 ans : c’est une mission quasi impossible.

Imagine que tu veux organiser un pique-nique dans un mois. Tu regardes la météo, tu te dis : « Ah, il fait beau aujourd’hui, ça va sûrement continuer comme ça. » Mais voilà, la météo, c’est changeant. Il peut pleuvoir, il peut faire un coup de vent… Et ton pique-nique risque d’être gâché.

C’est pareil pour les investissements. Les marchés financiers sont influencés par une multitude de facteurs, qu’on ne peut pas tous anticiper. Alors, à quoi bon essayer de prévoir ce qui va se passer dans 10 ans ?

Mieux vaut se concentrer sur ce qu’on sait aujourd’hui. C’est-à-dire :

  • Analyser les entreprises : Sont-elles solides financièrement ? Ont-elles un bon modèle économique ?
  • Diversifier ses investissements : Ne mets pas tous tes œufs dans le même panier.
  • Être patient : Les bons investissements prennent du temps pour porter leurs fruits.

Et si quelque chose change ? Pas de panique ! Adapte-toi.

L'origine de l'investissement dans la valeur

Mais où donc lui vient toute cette sagesse ?Beaucoup d’expérience, un bon cerveau, un copain brillant (Warren Buffet) ? Charles Munger a eu un peu de tout, un bon environnement, une bonne tête et aussi le bon complice.

Si l’investissement dans la valeur vous intéresse, lisez le livre de Benjamin Graham, le mentor de Warren Buffet, qui a écrit la bible dans le genre L’investisseur Intelligent.

investisseur intelligent
Poor Charlie

« Poor Charlie’s Almanack », une conclusion : les clés du succès

Vous voulez devenir un investisseur surdoué ? Alors oubliez les formules magiques et les prédictions de voyants ! Munger nous invite à devenir de véritables « Swiss Army Knives » de l’investissement. Imaginez-vous un peu philosophe pour comprendre les grandes tendances, un peu historien pour ne pas répéter les erreurs du passé, et un peu ingénieur pour décoder les chiffres.

C’est comme si vous deviez cuisiner un plat gastronomique : il vous faut des ingrédients de qualité (des connaissances solides), une bonne recette (une méthodologie éprouvée), et surtout… de la créativité ! Parce que oui, l’investissement, c’est aussi un art.

Alors, prêts à devenir des chefs étoilés de la finance ? N’oubliez pas, la clé, c’est de garder l’esprit ouvert, de cultiver sa curiosité et de ne pas avoir peur de sortir des sentiers battus. Et si vous vous trompez ? Pas de panique ! C’est en faisant des erreurs qu’on apprend le plus. Après tout, même les meilleurs cuisiniers ont déjà brûlé une casserole !

Quelques citations, toute fraîche de mon exemplaire de « Poor Charlie’s Almanack »

  • « Invert, always invert. » : Cette maxime, souvent répétée par Munger, signifie qu’il faut souvent aborder un problème en inversant la question. Au lieu de se demander « Comment faire pour réussir ? », il vaut mieux se demander « Comment faire pour échouer ? » Cette approche permet d’identifier les pièges à éviter.
  • « All I want to know is where I’m going to die so I’ll never go there. » : Cette citation plus légère montre le côté pragmatique de Munger. Elle illustre son aversion pour le risque et son désir de prendre des décisions éclairées.
  • « Show me the incentives and I’ll show you the outcome. » : Cette phrase souligne l’importance des incitations dans le comportement humain. En comprenant les motivations des acteurs, on peut mieux anticiper leurs actions.
  • « Wide moat. » : Ce concept, emprunté au monde des châteaux forts, est utilisé pour décrire les avantages concurrentiels durables d’une entreprise. Un « wide moat » protège une entreprise de la concurrence et lui permet de générer des profits sur le long terme.
  • « Mr. Market. » : Munger personnifie le marché boursier sous la forme d’un partenaire de danse maniaque et imprévisible. Il rappelle que le marché peut être irrationnel à court terme, mais qu’à long terme, les fondamentaux finissent par l’emporter.

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